L’article 7 de l’ordonnance n°2020-306 du 25 mars 2020, applicable aux décisions de préemption, prévoit que :
- Les délais d’exercice du droit de préemption qui n’ont pas expiré avant le 12 mars sont suspendus jusqu’à l’expiration du délai d’un mois à compter de la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire.
- Les délais d’exercice du droit de préemption qui auraient commencé à courir après le 12 mars, ne commenceront finalement à courir qu’à l’expiration du délai d’un mois à compter de la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire.
Il n’y a donc pas de risque de renonciation implicite à une préemption au cours de la période d’état d’urgence sanitaire.